CONSIDéRER LA PEINTURE COMME UN PROCESSUS DE VIE, ET NON COMME UN BUT.

24 HEURES SUR TERRE
Deux trajectoires se sont imposées à moi : l’une rectiligne, la suite de Fibonacci et l’autre circulaire sans commencement, sans fin, L’Ensō .
J’ai choisi alors de titrer mon travail « 24 heures sur la Terre » où chacune des heures bornera la chronologie de ma production. 24 heures la durée d’une journée, temps linéaire et temps elliptique qui recommence chaque jour.
Dans la fin des années 90 et le début des années 2000, j’ai réalisé des installations éphémères mêlant volumes, vidéos, photos et peintures. Ces installations exploraient le corps humain, sous l’aspect des interactions entre le corps physique et le corps social.
Depuis les années 2010, je suis revenu à la peinture, privilégiant une approche plus axée sur l’expérience esthétique, l’émotion et le sensible, délaissant en partie l’aspect conceptuel de mes œuvres antérieures. Dès lors, mes œuvres picturales, parfois aux portes de la figuration se distinguent par un style épuré et expressif, souvent qualifié de calligraphie abstraite, dans lesquelles je cherche à transmettre des sensations. Potentiellement influencé par les concepts et la pratique du taï-chi-chuan, ma peinture repose sur l’harmonie des contraires, vide et plein, lenteur et rapidité, une palette de couleur souvent ramenée au noir et blanc. Non pas pour peindre en noir et blanc mais pour peindre le noir et le blanc. Ma peinture s’appuie sur la capacité d’une gestuelle à transmettre une énergie émotionnelle et spirituelle. Le geste exécuté avec une intention précise devient une expression qui transcende le langage des mots pour devenir une forme d’art visuel ; un art du mouvement et des émotions, où la trace laissée par le pinceau sur le support en est la mémoire. Ainsi la série « Vibration » met l’accent sur une invitation à la méditation, invitation à écouter le silence.
Le rapport entre la peinture abstraite et le récit est par essence un sujet complexe, presque contradictoire puisque par définition l’abstraction cherche à s’éloigner de la figuration narrative. Si la peinture figurative raconte, la peinture abstraite ne propose pas de récit. Mais l’abstraction ne rejette pas pour autant le sens.
Je décris mon travail comme allant du virtuel au réel, ce qui propose une réflexion sur la perception de la réalité. Les titres des œuvres : « Back to the tree*, l’eau et les rêves*, la mémoires et la mer* suggèrent une inspiration tirée de la nature. Ainsi mon travail est souvent inspiré d’instants de vie, de paysages, de souvenirs réinterprétés, réinventés. Dès lors mes images, mes textes deviennent les expressions d’une même réalité qui prendre des chemins différents. Où le seul lien entre la forme visuelle et le texte est la volonté d’un dialogue ; le trait porte une histoire inscrite dans le corps et le récit raconte le trait.
Dans le prolongement de cette idée, l’édition de mes « carnets de voyage » joue un rôle non seulement comme support de publication mais également comme l’extension d’un projet esthétique faisant de chaque « carnet » un objet au temps à regarder qu’à lire.
Je décris mon travail comme allant du virtuel au réel, ce qui propose une réflexion sur la perception de la réalité. Les titres des œuvres : « Back to the tree*, l’eau et les rêves*, la mémoires et la mer* suggèrent une inspiration tirée de la nature. Ainsi mon travail est souvent inspiré d’instants de vie, de paysages, de souvenirs réinterprétés, réinventés. Dès lors mes images, mes textes deviennent les expressions d’une même réalité qui prendre des chemins différents. Où le seul lien entre la forme visuelle et le texte est la volonté d’un dialogue ; le trait porte une histoire inscrite dans le corps et le récit raconte le trait.
Dans le prolongement de cette idée, l’édition de mes « carnets de voyage » joue un rôle non seulement comme support de publication mais également comme l’extension d’un projet esthétique faisant de chaque « carnet » un objet au temps à regarder qu’à lire.
J’ai regroupé ces œuvres sous les titres :
• Exode, celui d’une course poursuite, du passage d’un monde à un autre, Tao, à la fois « chemin » et à la fois « forme sans cesse répétée ».
• Fragments de mémoire et mémoire mise en scène, cherchent à établir un lien entre la mémoire intime et une création vecteur de transcendance.
• Palimpseste, mémoire effacée et réinventée et finalement un retour sur soi.
• Exode, celui d’une course poursuite, du passage d’un monde à un autre, Tao, à la fois « chemin » et à la fois « forme sans cesse répétée ».
• Fragments de mémoire et mémoire mise en scène, cherchent à établir un lien entre la mémoire intime et une création vecteur de transcendance.
• Palimpseste, mémoire effacée et réinventée et finalement un retour sur soi.
Gils Crochet - Artiste visuel
* cf édition - fragments de mémoire
Expositions :
Galerie Arttémis / Art3F - Lyon - La-Roche-sur-Foron / BP Oil International (expo collective) Bruxelles / Espace 55 Poisy-Annecy / Espace Malraux (expo individuelle) Chambéry / Espace Phil'Arts (expo individuelle) Filliére / Fondation Hébert-D’uckermann (expo collective) La Tronche-Grenoble / La Conciergerie (expo individuelle) La Motte Servolex / Galerie du Larith (expo individuelle) Chambéry // Aix-les-Bains / Annecy / Paris …
TABLEAUX Série VIBRATION
Mots clés :
#FA-JING #Calligraphie Abstraite







TABLEAUX Série BACK TO THE TREE
Mots clés :
#EXODE #Voyage Immobile



TABLEAUX Série LA MÉMOIRE ET LA MER
Mots clés :
#EXODE #Palimpsest



ÉDITION
Extraits de mes carnets de voyages, les récits entre réalité et fiction donnent des clés de lecture et accompagnent mon parcours créatif...





CRÉATION NUMÉRIQUE
La partie "Numérique" du site regroupe des travaux photographiques.



